Pourquoi travailler avec un microscope?

Pourquoi travailler avec un microscope?

Le microscope opératoire(MO) n’est plus réservé à l’endodontie, ni un instrument destiné à rechercher l’entrée des canaux ou à vérifier la qualité d’une préparation. Son utilisation est permanente en omnipratique et remplace avantageusement l’utilisation des loupes. Votre fatigue oculaire à focaliser (avec ou sans loupes) disparaîtra avec le microscope, car l’œil y regarde à l’infini et se repose dans un champ opératoire toujours parfaitement éclairé et sans ombres.

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Mauvaise position

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Bonne position

L’agrandissement à travers les oculaires vous apportera une vision extraordinaire en 3D, grâce à laquelle vous allez améliorer la précision et la qualité de votre travail, donc votre satisfaction. De plus, vous supprimerez les positions toxiques de votre rachis ; le microscope impose une position physiologique qui vous guérit bien souvent des problèmes vertébraux dont souffrent beaucoup de dentistes.

 

L’ajout d’une caméra sur le MO permet, grâce à un écran, des explications et une communication sans égale avec les patients ou avec ses accompagnants.

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Commentaires du Pr. Pierre Machtou, DDS, MS, PhD
Le microscope opératoire en dentisterie
L’utilisation d’aides optiques en Odontologie est aujourd’hui incontournable pour quiconque souhaite prodiguer les meilleurs soins à ses patients. Les loupes rendent de bons services, mais ne sont pas sans défauts. Elles nécessitent une source lumineuse, une distance de travail précise et, dans la majorité des cas, impliquent une posture déficiente du praticien. Le microscope opératoire (MO) pallie ces inconvénients en procurant une vision à l’infini, une qualité d’éclairage incomparable et une position de travail confortable et sans fatigue. Une idée reçue tenace fait croire que l’usage du MO est exclusivement réservé à l’endodontie. Rien n’est plus faux, car son utilisation intéresse l’ensemble des procédures de la dentisterie. A l’ère de la dentisterie mini invasive, le fort grossissement offre au praticien une perception visuelle optimale des détails, donc une capacité accrue de sa capacité à diagnostiquer les caries débutantes ou récurrentes, ainsi que les fêlures, à distinguer les différences de colorations des tissus, à faire des préparations a minima, à affiner la qualité du polissage des restaurations, à apprécier la qualité de finition des préparations prothétiques et de l’interface matériau-dent, à régler précisément les contacts occlusaux et à mettre en œuvre bien d’autres procédures…

A l’ère de la dentisterie mini invasive, la perception visuelle accrue des détails procurée par un fort grossissement augmente la capacité du praticien à diagnostiquer les caries débutantes ou récurrentes ainsi que les fêlures, à distinguer les différences de colorations des tissus, à faire des préparations a minima, à affiner la qualité du polissage des restaurations, à apprécier la qualité de finition des préparations prothétiques et de l’interface matériau-dent, à régler précisément les contacts occlusaux et à mettre en œuvre bien d’autres procédures…

Bien sûr, une courbe d’apprentissage demeure nécessaire pour un travail efficace sous MO et cette étape essentielle peut décourager les utilisateurs potentiels. Malheureusement, à l’heure actuelle, il n’existepratiquement pas d’information disponible pour permettre à chaque praticien d’être rapidement performant avec le MO et éviter par là, tâtonnements, perte de temps et parfois frustration.

Fort heureusement, le double DVD conçu par Denis Honegger vient à point pour combler cette lacune ! Denis Honegger est un omnipraticien, qui a immédiatement perçu les potentialités du travail sous MO en pratique quotidienne. Ayant lui-même rencontré toutes les difficultés et obstacles liés à l’apprentissage, il a pu, grâce à sa longue expérience, codifier toutes les étapes du travail sous MO, le travail à quatre mains et l’ergonomie de la salle de soins.

Le premier DVD permet au praticien de se familiariser d’emblée avec les différents composants du MO et ce, sur les différentes marques disponibles du marché. Ensuite, grâce à des exercices simples, les subtilités du travail en vision indirecte sont rapidement comprises et intégrées. Le fait de visionner les positions de travail en fonction des différents secteurs, ainsi que le rôle de l’assistante, feront gagner beaucoup de temps au praticien débutant.

Dans le second DVD, quatre démonstrations cliniques sur patient en Dentisterie Restauratrice et Prothèse mettent en pratique l’ensemble des informations décrites initialement. Tout au long de la lecture de ces deux DVD, l’impact pédagogique de l’image est potentialisé par un commentaire exhaustif et d’une extrême précision. En bref, je ne peux que recommander sans restriction cet outil pédagogique unique pour tous les praticiens intéressés par l’utilisation du MO en omnipratique, mais qui rechignent encore à sauter le pas !

Pr. Pierre Machtou, DDS, MS, PhD